Événement de partage des connaissances sur le racisme à l’égard des Autochtones 2025

Événement de partage des connaissances sur le racisme à l’égard des Autochtones 2025

29 septembre 2025, de 12 h à 16 h (HE).

Le racisme contre les Autochtones découle directement du sombre héritage de la colonisation au Canada. Ce dernier étant intégré dans le système, les Premières Nations, Inuit et Métis sont très désavantagés et subissent souvent des préjudices. Cela entraîne de nombreux défis sociaux et des disparités de la santé qui exigent des solutions ciblées et à multiples facettes.

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Objectifs de l’événement

Contexte historique : Comprendre l’héritage de la colonisation soutenue par le suprémacisme blanc et ses effets continus sur les Premières Nations, les Inuit et les Métis dans le système de santé.

Expériences vécues par les infirmières et infirmiers autochtones : En apprendre plus sur les forces et les défis liés à la lutte contre le racisme dans les systèmes coloniaux.

Préjudices dans les soins de santé : Reconnaître les répercussions du racisme sur les soins directs et les pratiques systémiques ainsi que trouver des moyens d’atténuer les préjudices individuels et communautaires.

Ordre du jour

Heure Activité
12 h à 12 h 25  Mot d’ouverture
12 h 25 à 12 h 55 Mise en contexte
12 h 55 à 13 h 55 Discours principal
13 h 55 à 14 h 05 Pause santé
14 h 05 à 15 h 05 Discussion en groupe
15 h 55 à 15 h 50 Activité interactive
15 h 50 à 16 h Mot de la fin

Speakers

Monica McAlduff

IPA, B. Sc. S., M.A.

DG, Régie de la santé des Premières Nations


Monica McAlduff a des ancêtres mixtes de la Nation Secwepemc du côté maternel et canadiens-français du côté paternel. Fière membre de la bande indienne d’Adams Lake, Monica possède plus de 30 ans d’expérience dans de nombreux rôles au sein du système de santé, ayant directement travaillé auprès de patients comme infirmière psychiatrique autorisée avant d’assumer plusieurs rôles de direction.

Monica est titulaire d’un baccalauréat en sciences de la santé en soins infirmiers psychiatriques de l’Université Thompson Rivers et d’une maîtrise en arts, en leadership et formation de l’Université Royal Roads. Elle est reconnue pour son plaidoyer et sa passion marqués pour améliorer la qualité et la sécurité du système de santé. Son approche en matière de leadership est humble et considère les forces et la résilience des peuples des Premières Nations comme une façon de changer le système.

En dehors de sa vie professionnelle, Monica s’adonne à des activités en plein air avec son époux et son fils sur les territoires des Nations xʷməθkʷəy̓əm (Musqueam), Sḵwx̱wú7mesh (Squamish) et səlilwətaɬ (Tsleil-Waututh), où elle vit avec sa famille. Sa passion est d’établir des liens avec les personnes et de profiter pleinement de la vie.

Stephanie Tuurngaq

inf. aut., B. Nurs., CSIR

Administratrice du conseil de l’AIIC


Stephanie Tuurngaq est une infirmière inuk d’Iglulik, au Nunavut. Elle a consacré les dernières années à la défense des soins de santé pour les Inuits et a insisté sur le besoin de cocréer des espaces sécuritaires et de bonnes relations entre les professionnels de la santé et les peuples et communautés autochtones, ainsi que d’apporter des changements aux politiques sanitaires au moyen d’approches axées sur les droits des Autochtones. Elle est membre du conseil d’administration et du Conseil d’action des relations autochtones de l’AIIC et elle travaille également avec d’autres organisations en vue de faire avancer la sécurité et l’humilité culturelles dans les soins de santé.

Sophie Pamak

inf. aut., ICSC(C)

Infirmière en santé communautaire, Hopedale, Nunatsiavut


Sophie Pamak est une infirmière inuite qui parle couramment l’inuktitut et est bénéficiaire des revendications territoriales du gouvernement Nunatsiavut, anciennement connu comme l’Association des Inuits du Labrador. Sophie et son partenaire Martin ont élevé leurs deux fils selon le mode de vie traditionnel de la chasse, la pêche et la cueillette selon la saison.

Sophie, en plus de pratiquer des activités selon le mode de vie traditionnel, s’adonne à la couture, à la broderie perlée et au crochet. La plupart de son artisanat est axé sur le vêtement inuit traditionnel, tel que Aigiliuk (le parka), silapaliiuk (la couche extérieure) et akuliliuk (l’habillement pour occasion spéciale).

Elle a consacré la majorité de sa carrière en soins infirmiers au service de ses collègues inuites au sein de différents postes, tels que celui d’infirmière clinicienne régionale, en santé publique et en soins de longue durée durant une très brève période. Au cours des 20 dernières années de sa carrière de près de 30 ans, elle a assumé le rôle d’infirmière en soins à domicile. La certification de l’AIIC en soins infirmiers communautaires et la formation en soins palliatifs de Pallium Canada ont enrichi ses connaissances professionnelles afin de prodiguer des soins dans sa communauté.

Cheyenne Joseph

inf. aut., BScK, B. Sc. Inf., M. S. Pub., D. S. Pub.(c)

Directrice de la santé, Assemblée des Premières Nations


Cheyenne Joseph est membre de la Première Nation L’sitkuk, en Nouvelle-Écosse, dans la Nation Mi’kmaq du territoire abénaquis. Elle habite près de la communauté d’origine de son époux de la Première Nation Elsipogtog, au Nouveau-Brunswick. Cheyenne possède plus de 22 ans d’expérience comme infirmière autorisée spécialisée en soins infirmiers en santé communautaire et publique. Elle poursuit actuellement un doctorat en santé publique (D. S. Pub.) à l’Université de Toronto. Cheyenne a travaillé dans bien des secteurs, notamment pour le gouvernement, le milieu universitaire, des organismes sans but lucratif et des petites entreprises. Avant d’entrer au service de l’Assemblée des Premières Nations (APN), elle était la vice-présidente associée, Participation autochtone, à l’Université du Nouveau-Brunswick, et son mandat consistait à guider l’engagement de l’université à l’égard de la réconciliation et de la mobilisation autochtones. En tant que directrice de la santé à l’APN, Cheyenne contribue de manière importante à l’intégration des systèmes de connaissance des Premières Nations, l’élimination des obstacles systémiques et la promotion de solutions dirigées par la communauté pour améliorer les résultats sur la santé.

Savannah Large

IAA

Étudiante au baccalauréat en sciences infirmières


Savannah Large est une Crie des plaines et est originaire du territoire visé par le traité no 6 en Alberta. Elle est issue de la Première Nation de Whitefish Lake no 128, à seulement deux heures au nord d’Edmonton. Elle a grandi à Whitefish Lake, comptant une petite population de près de 1 200 personnes. Son père est originaire de Whitefish Lake et sa mère de la Nation crie Saddlelake. Elle a obtenu son diplôme du programme d’infirmière auxiliaire autorisée en 2022 au NorQuest College à Edmonton et travaille comme IAA depuis deux ans. Elle travaille en soins actifs. À ce jour, elle travaille dans trois hôpitaux différents, soit un hôpital urbain d’Edmonton et deux hôpitaux ruraux. Elle est employée occasionnelle dans trois hôpitaux, travaillant durant les quarts de travail lorsqu’elle le peut et que ses études le lui permettent. Savannah est inscrite au baccalauréat en sciences infirmières de l’Université de Calgary en troisième année. Elle fait partie de la cohorte rurale de St. Paul, petit village situé au nord de l’Alberta. À part les études et le travail, elle aime s’évader dans les montagnes, aller au centre de conditionnement physique, faire du vélo et passer du temps avec sa famille.

Dre Holly Graham

Ph. D., psychologue CA, inf. aut., B.A., B. Sc. Inf., M. Nurs.

Professeure

Chaire de recherche autochtone en soins infirmiers


La Dre Holly Graham est membre de la Première Nation Thunderchild, en Sask. Elle a travaillé comme infirmière autorisée dans les communautés nordiques et divers autres milieux de soins de santé depuis 1985. À ce jour, Holly est professeure au Département de psychiatrie, Collège de médecine, de l’Université de la Saskatchewan. Elle exerce également comme psychologue clinicienne agréée, principalement auprès de personnes ayant subi des traumatismes et des symptômes du trouble de stress post-traumatique (TSPT).

Wanda Phillips-Beck

B. Nurs., M. Sc., inf. aut., Ph. D.

Chercheuse de septième génération

Professeure associée, Université du Manitoba

Chaire de recherche autochtone en soins infirmiers


Wanda est une anishinaabekwe de la Première Nation Hollow Water au Manitoba et elle défend l’antiracisme dans les systèmes de santé. Elle est une infirmière active et une chercheuse boursière du Secrétariat à la santé et au développement social des Premières Nations du Manitoba et pour la Chaire de recherche autochtone en soins infirmiers des IRSC. Elle remet en question et transforme les structures coloniales et racistes dans les soins de santé à l’aide d’approches dirigées par des Autochtones en recherche. Professeure associée au Collège des sciences infirmières de l’Université du Manitoba, Wanda a obtenu son doctorat en sciences de la santé communautaire en 2021, qui portait sur les méthodes autochtones et la décolonisation de la recherche sur la santé de la population. Son travail est éclairé par la cérémonie et l’orientation des gardiens du savoir. La recherche actuelle de Wanda fait avancer la mise en œuvre des appels à l’action en soins infirmiers de la Commission de vérité et réconciliation, en insistant particulièrement sur l’intégration de la pratique anti-raciste à tous les niveaux des systèmes de santé.

Denise McCuaig


En tant que directrice générale, Transformation des soins de santé et renforcement des capacités, Denise McCuaig travaille afin de permettre aux chefs de file et équipes de soins de santé du Canada de renforcer leur capacité d’amélioration et de la maintenir. Denise dirige une équipe qui offre un point de vue sur l’expertise et le transfert des connaissances dans des domaines clés du mandat d’Excellence en santé Canada, comme la sécurité des patients, l’équité en santé et l’expérience vécue par les patients, les soignants et les communautés. Denise offre également du leadership dans le cadre du Programme de formation pour cadres en équipe FORCES et mise sur le leadership et la gouvernance.

Son expérience vécue comme métisse, patiente et soignante appuie sa passion pour la justice, l’équité, la diversité et l’inclusion. Elle soutient actuellement plusieurs étudiants diplômés métis et des Premières Nations qui amorcent leurs travaux de recherche. Denise collabore à Indigenous Graduate Education in Nursing (IGEN), est membre du Cercle d’orientation stratégique de l’Association médicale canadienne (AMC) et présidente du First Peoples Wellness Circle.

Denise est reconnue pour ses nombreuses années de leadership dans le secteur sans but lucratif et a reçu le Prix du représentant professionnel de l’Association canadienne de counseling et de psychothérapie (ACCP) et le Prix des Champions de la santé mentale de l’Alliance canadienne pour la maladie mentale et la santé mentale (ACMMSM). Plus près de chez elle, à Kamloops, en Colombie-Britannique, le YMCA lui a octroyé le Prix Femmes de mérite.

Mona Lisa Bourque Bearskin

inf. aut., Ph. D., FAAN, FACSI


Mona Lisa Bourque Bearskin nitisiyihkâson êkwa amiskosâkahikan nêhiyaw peyakôskân, ostêsimâwoyasiwêwin nikotwâsik ohci niya mâka lək̓ʷəŋən territoire traditionnel e-wîkiyân mêkwâc. Elle est originaire de la Nation crie de Beaver Lake, sur le territoire du traité no 6, connu comme Alberta. Elle vit sur le territoire des peuples W̱SÁNEĆ, connu comme Victoria, en C.-B.

Au service des nations locales hôtes, Mona est professeure agrégée et la première titulaire de la Chaire de recherche autochtone en soins infirmiers des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) de l’Université de Victoria, en Colombie-Britannique. Elle dit que son cœur réside auprès des peuples et qu’elle est reconnue pour son expertise en leadership des soins infirmiers en santé des Autochtones, en accès aux soins de santé et en savoir autochtone en soins infirmiers. Mona est honorée d’avoir une bonne relation avec la communauté et les étudiants avec lesquels elle travaille et mentionne que c’est un processus génératif et axé sur des principes afin de maintenir les droits autochtones dans le but de faire avancer les connaissances sur les soins infirmiers en santé autochtone. La recherche collective qu’elle valorise dirige une enquête sur les relations, les droits et les forces qui appuie la guérison et le bien-être tout en faisant évoluer les droits en santé autochtones. En tant qu’ancienne présidente de la Canadian Indigenous Nursing Association (CINA) sous le mentorat de nombreux grands chefs de file en soins infirmiers, Mona a dirigé des changements organisationnels et l’élaboration de programmes en soins infirmiers et auprès de diverses communautés des Premières Nations, des Inuits et des Métis. Ses travaux de recherche actuels portent sur le soutien du mentorat intergénérationnel au moyen de voies de réconciliation parallèles de la recherche en soins infirmiers sur la santé autochtone dans le contexte du bien-être communautaire. En ayant été l’apprentie de guérisseurs, d’aidants naturels et de professionnels de la santé, elle a pu prospérer et incarner des modes de savoir cris afin de redonner et de soutenir la nouvelle génération de guérisseurs, d’aidants naturels et de professionnels de la santé de l’avenir.