Ressources et FAQ

Vidéos sur la COVID-19 — Derrière le masque

Les membres nous ont dit vouloir comprendre l’impact de la COVID-19 sur des clientèles et des milieux de soins très divers. Pour répondre à leur demande, l’AIIC enregistre maintenant des entrevues avec des experts en soins infirmiers qui parlent de leur pratique et de leurs expériences de la COVID-19. De temps à autre, nous verserons sur cette page de nouvelles vidéos, dont chacune examinera une clientèle ou un milieu de soin en particulier.

Populations vulnérables : Myriam Kaszap (IA, PhD), est une infirmière de proximité de Médecins du Monde Canada à Montréal. Elle nous raconte les impacts de la COVID-19 sur les populations vulnérables et partage son expérience avec les immigrants qui visite sa clinique.

Centre d’évaluation : Luc Cormier (inf. aut., M. Sc. inf.), qui travaille au centre d’évaluation de la COVID-19 à Ottawa depuis le début de la pandémie, nous raconte pourquoi la communication, les faits et l’accès au dépistage de la maladie à coronavirus revêtissent tant d’importance pour les citoyens au cours de cette crise de santé publique.

Soins de longue durée : Jen Calver (IAA, IAACG(C), BAHSc, M.Sc.S(c)), une infirmière auxiliaire autorisée en Ontario, nous présente les complexités des soins aux résidents en maisons de soins de longue durée et la satisfaction que ces soins procurent (en anglais seulement).

Les soins de longue durée : Natalie Stake-Doucet (Inf., M.Sc., PhD [c]), activiste infirmière et présidente de l’Association québécoise des infirmières et infirmiers, nous parle de l’enrôlement pour prêter main forte en établissement de soins de longue durée pendant la pandémie.

Ressources générales

L’Organisation mondiale de la Santé offre des cours gratuits sur la COVID-19 pour les professionnels de la santé sur la chaîne OpenWHO. Ces cours comprennent les suivants :

Pallium et l’AMC ont mis en ligne gratuitement pour tous les professionnels de la santé les modules suivants :

Six modules d’apprentissage Les essentiels de l’approche palliative (LEAP)

L’AIIC a approuvé un module de simulation virtuelle élaboré par la Canadian Alliance of Nurse Educators using Simulation (CAN-SIM) et l’Association canadienne des écoles de sciences infirmières. La simulation est axée sur l’évaluation du patient et l’utilisation de l’équipement de protection individuel au cours de la pandémie de COVID-19 :

Ressources sur la santé mentale – outils :

Ressources sur la santé mentale – renseignements :

Autres ressources :

Foire aux questions

Le nouveau coronavirus (COVID-19) a été détecté pour la première fois dans un groupe de cas de pneumonie à Wuhan, en Chine, et a été signalé par la suite à l’Organisation mondiale de la Santé le 31 décembre 20191. Le coronavirus est un type de virus qui peut infecter à la fois les humains et les animaux. D'autres genres de coronavirus ont déjà infectés l'homme auparavant, tel que le SRAS et le MERS-CoV. La COVID-19 a été confirmée comme un nouveau coronavirus qui n'a pas encore été identifié chez l'homme.

Oui. Les données actuelles indiquent que le virus à l'origine de la COVID-19 est principalement transmis par des gouttelettes respiratoires et des aérosols2. Les gouttelettes peuvent différer de taille. Les larges gouttelettes tomberaient au sol près de la personne infectée par la COVID-19; alors que les aérosols, ou petites gouttelettes, peuvent rester en suspension dans l’air2. À mesure que la situation évolue, l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) reconnaît ces modes de transmission multiples.

Il y a de plus en plus de données sur la quantité d’aérosols produits par les interventions médicales générant des aérosols (IMGA)3. Les directives de l’ASPC se fondent sur ces données actuelles. Les procédures précises qui sont considérées comme des IMGA peuvent différer selon la définition provinciale ou territoriale; veuillez consulter les lignes directrices de votre région. La situation continue d’évoluer, et nous continuer à surveiller tout changement dans les données ou les directives.

Plusieurs traitements et vaccins contre la COVID-19 sont autorisés au Canada.

Le site Web de l’Agence de la santé publique du Canada fournit de l’information générale sur la COVID-19 et des statistiques à jour concernant la pandémie au Canada.

En tant qu'association professionnelle nationale des infirmières et infirmiers réglementés, le rôle de l'AIIC est axé sur la défense des intérêts afin de relever et d'atténuer les défis auxquels les infirmières et infirmiers sont confrontés, d'améliorer les résultats sur la santé du public et de développer des ressources fondées sur des données probantes pour soutenir les infirmières et infirmiers dans leur pratique. L'AIIC coordonne également ses activités avec le Conseil international des infirmières afin de représenter la voix des infirmières canadiennes dans le monde. Pendant la pandémie de COVID-19, l'AIIC a plaidé auprès des instances ministérielles fédérales et provinciales en faveur de politiques, de ressources et du soutien dont le personnel infirmier a besoin pour fournir des soins sûrs, de qualité et éthiques.

L'AIIC continue à suivre de très près la situation et à répondre aux besoins des infirmières et infirmiers réglementées qui travaillent pendant cette crise de santé publique sans précédent.

Les recommandations actuelles de l'Agence de la santé publique du Canada exigent des précautions minimales contre la transmission par contact et par gouttelettes, qui comprennent une protection faciale et une protection oculaire (avec une écran facial couvrant le devant et les côtés du visage ou des lunettes de protection bien ajustées), une blouse et des gants pour les soins de routine d'un cas présumé ou confirmé de COVID-19. Il faut se laver les mains chaque fois que cela est indiqué, en y accordant une attention particulière avant et après le retrait de l’EPI ainsi qu’après avoir quitté le milieu des soins aux patients.

Pour les IMGA et d’autres situations où il y a un risque d’exposition aux aérosols du virus, des respirateurs N95 sont requis au lieu d'un masque chirurgical ou opératoire. Chaque province et territoire peut élaborer des directives distinctes; il est donc important de déterminer les directives provinciales et organisationnelles spécifiques à votre lieu de travail.

L'AIIC estime que les infirmières et infirmiers et autres travailleurs de la santé réglementés doivent bénéficier du niveau de protection optimal disponible et que le choix de la protection appropriée utilisée dans les situations cliniques en milieu hospitalier doit être fait par les professionnels de la santé dans chaque situation. Les infirmières et infirmiers réglementés sont bien préparés à prendre ces décisions – mais ils les fondent sur des directives et des données probantes solides et ils doivent pouvoir accéder rapidement à une protection appropriée pour la situation clinique en question. Lire les Messages clés sur l’EPI de l’AIIC [PDF, 103,3 Ko].

En tant que professionnels de la santé, nous avons la responsabilité et pouvons effectuer une évaluation des risques dans notre milieu de travail. Il incombe aux employeurs de fournir de l’équipement de protection individuelle (EPI) en quantité suffisante pour protéger les infirmières et infirmiers. De plus, l’EPI doit être utilisé en parallèle avec d’autres mesures de contrôle, comme celles liées à l’ingénierie et l’administration. Si votre milieu de travail n’est pas conforme à ces directives, il est possible d’en préconiser l’amélioration.

Autres ressources :

Lors d’une pandémie, il s’avère plus complexe de choisir entre l’obligation du personnel infirmier de prodiguer des soins et sa propre santé et sécurité, ou celle de sa famille. Ces décisions sont personnelles et difficiles. Le Code de déontologie de l’AIIC [PDF, 948,5 Ko] définit l’obligation de prodiguer des soins pour les infirmières et infirmiers comme un devoir professionnel et une obligation légale, tout en reconnaissant que « dans certaines circonstances, il peut être acceptable qu’une infirmière ou un infirmier se soustraie à des dispositions s’appliquant à la prestation de soins ou qu’elle ou il refuse de prodiguer des soins ».

L’autoréflexion et la discussion concernant les risques et les avantages particuliers pour le personnel infirmier lorsqu’il travaille durant une pandémie constituent des stratégies utiles. Les infirmières et infirmiers peuvent juger pertinent de se poser certaines questions, comme les suivantes :

  • Quel risque le bénéficiaire de soins court-il si l’infirmière ou l’infirmier ne lui apporte pas son secours?
  • Dans quelle mesure l’intervention infirmière est-elle directement reliée à la prévention de préjudices?
  • L’intervention infirmière permettra-t-elle probablement de prévenir des préjudices?
  • Dans quelle mesure l’intervention infirmière présente-t-elle des avantages qui l’emportent sur les torts auxquels l’infirmière ou l’infirmier s’expose et ne représente pas un risque plus grand que le risque acceptable pour l’infirmière ou l’infirmier?

Pour un complément d’information, veuillez lire les Considérations déontologiques pour les infirmières et infirmiers en cas de pandémie de l’AIIC [PDF, 244,3 Ko].

Autre ressource :

La discussion sur les choix en fin de vie constitue un volet important des soins infirmiers. Le rôle de la profession infirmière est essentiel afin de prêter attention aux réflexions et aux préoccupations des patients, d’observer la dynamique familiale et de fournir (et réitérer) des renseignements clairs et concis sur les options de soins en fin de vie. Les infirmières et infirmiers de tous les milieux doivent encourager la planification préalable de soins auprès des patients ou des clients, de la famille et des amis.

Autres ressources :

Il n’est pas rare d’éprouver des sentiments de culpabilité, comme le mentionne un article récent qui a paru dans la revue Nursing Times. Il faut reconnaître la contribution de tout le personnel infirmier dans tous les domaines (pratique, éducation, recherche, politiques et administration) au cours de la pandémie de COVID-19. Ensemble, nous soutenons collectivement nos collègues au point d’intervention.

Le désarroi moral – l’angoisse ressentie lorsqu’une personne se sent contrainte de faire de qui est perçu comme la bonne décision dans une situation de soins – devrait augmenter dans les milieux de l’urgence. Établir des liens avec les collègues pour aborder comment ce travail incroyablement stimulant vous fait sentir est l’une des façons les plus efficaces d’atténuer le désarroi moral. Cela nécessite des efforts, mais chaque personne doit multiplier les occasions d’établir des liens, de parler de son expérience et de se soutenir mutuellement. Veuillez consulter les ressources en santé mentale énumérées ci-dessus.

La pandémie de COVID-19 entraîne un stress important pour toutes les personnes, compte tenu de l’interruption des activités habituelles et du fardeau supplémentaire sur les services essentiels. On encourage les infirmières et infirmiers à consulter les ressources (p. ex. le soutien organisationnel et provincial des soins infirmiers) pour les aider à prendre soin de leur santé mentale. Veuillez consulter les ressources en santé mentale énumérées ci-dessus.


Références

1https://www.who.int/fr/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019/question-and-answers-hub/q-a-detail/coronavirus-disease-covid-19

2https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/maladies/2019-nouveau-coronavirus/professionnels-sante/principaux-modes-transmission.html

3https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/maladies/2019-nouveau-coronavirus/document-orientation/omicron-prevention-controle-contexte-soins-sante-covid-19-soupconnee-confirmee.html